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Paludisme : Un vaccin qui peut sauver des millions de vies
Publié le 9/8/13
Un laboratoire américain a révélé jeudi les tests très prometteurs d'un vaccin contre le paludisme, maladie qui fait des ravages notamment en Afrique subsaharienne.
La production de ce vaccin à grande échelle pourrait néanmoins se révéler coûteuse.
C’est une lueur d’espoir pour les victimes du paludisme à travers le monde. Des chercheurs américains ont annoncé jeudi des résultats très prometteurs et sans précédent après l'essai clinique d'un vaccin contre le paludisme, maladie parasitaire responsable de 600 000 morts par an.
Fabriqué à partir d'un grand nombre de parasites affaiblis responsables du paludisme, ce vaccin a permis d'obtenir jusqu'à 100 % de protection chez six des neuf adultes ayant reçu la plus forte dose. Quarante personnes de 20 à 44 ans ont participé pour cet essai de phase 1.
"Un vaccin qui peut sauver des millions de vies"
"Bien que nous soyons encore aux premiers stades du développement, nous pensons que ce vaccin permettra d'éliminer le paludisme", estime Stephen Hoffman, PDG de Sanaria, le laboratoire qui a développé ce vaccin avec des financements de l'Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses (NIAD), le Naval Medical Center et d'autres organismes aux États-Unis, en Europe et en Afrique.
"Les scientifiques s'efforcent de produire un vaccin anti-paludéen depuis 30 ans et maintenant ces résultats montrent que nous avons un vaccin sûr, injectable et qui peut sauver des millions de vies", souligne-t-il.
Si le nombre de personnes sur lesquelles le vaccin a été testé est pour l’instant restreint, l'équipe de chercheurs va bientôt entreprendre plusieurs essais cliniques en Afrique, en Allemagne et aux États-Unis. Ils testeront également différentes fréquences de vaccination avec l'objectif d'obtenir une protection de 100 % avec moins de cinq doses du vaccin.
Le Dr Fauci note en outre que la production à grande échelle de ce vaccin pourrait être coûteuse et problématique.
Autre difficulté, le vaccin doit être conservé dans de l'azote liquide ce qui pourrait poser problème dans les pays en développement.
La production de ce vaccin à grande échelle pourrait néanmoins se révéler coûteuse.
100% de protection contre le paludisme, c’est le résultat très prometteur obtenu lors du 1er essai clinique d’un nouveau vaccin encore expérimental.
C’est une lueur d’espoir pour les victimes du paludisme à travers le monde. Des chercheurs américains ont annoncé jeudi des résultats très prometteurs et sans précédent après l'essai clinique d'un vaccin contre le paludisme, maladie parasitaire responsable de 600 000 morts par an.
Fabriqué à partir d'un grand nombre de parasites affaiblis responsables du paludisme, ce vaccin a permis d'obtenir jusqu'à 100 % de protection chez six des neuf adultes ayant reçu la plus forte dose. Quarante personnes de 20 à 44 ans ont participé pour cet essai de phase 1.
"Un vaccin qui peut sauver des millions de vies"
"Bien que nous soyons encore aux premiers stades du développement, nous pensons que ce vaccin permettra d'éliminer le paludisme", estime Stephen Hoffman, PDG de Sanaria, le laboratoire qui a développé ce vaccin avec des financements de l'Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses (NIAD), le Naval Medical Center et d'autres organismes aux États-Unis, en Europe et en Afrique.
"Les scientifiques s'efforcent de produire un vaccin anti-paludéen depuis 30 ans et maintenant ces résultats montrent que nous avons un vaccin sûr, injectable et qui peut sauver des millions de vies", souligne-t-il.
Si le nombre de personnes sur lesquelles le vaccin a été testé est pour l’instant restreint, l'équipe de chercheurs va bientôt entreprendre plusieurs essais cliniques en Afrique, en Allemagne et aux États-Unis. Ils testeront également différentes fréquences de vaccination avec l'objectif d'obtenir une protection de 100 % avec moins de cinq doses du vaccin.
Le Dr Fauci note en outre que la production à grande échelle de ce vaccin pourrait être coûteuse et problématique.
Autre difficulté, le vaccin doit être conservé dans de l'azote liquide ce qui pourrait poser problème dans les pays en développement.
Pour aller plus loin :
L’homme constitue le principal réservoir des parasites du paludisme.
Le moustique Anopheles femelle constitue le vecteur principal de ces parasites vers l’Homme.
L’homme constitue le principal réservoir des parasites du paludisme.
Le moustique Anopheles femelle constitue le vecteur principal de ces parasites vers l’Homme.
LE MODE DE TRANSMISSION
LE PARASITE
La transmission se fait par une piqûre de l’insecte, qui se procure du sang pour nourrir ses œufs (hématophage). Les piqûres ont lieu la nuit et restent indolores.
Le moustique nécessite la présence en simultanée de sang (nourriture), d'eau et de chaleur (reproduction et transmission). Aussi, le paludisme sévit principalement dans les pays à climat chaud et humide.
Les eaux stagnantes et les herbes hautes constituent alors les gîtes de repos et de reproduction.
D’autres modes de transmission de la maladie existent mais restent rares et exceptionnels :
- Le parasite peut traverser la barrière placentaire chez la femme enceinte pour atteindre le fœtus. On parle alors de paludisme congénital.
- La transfusion sanguine peut également transmettre les formes de parasites ; ainsi, il est toujours prudent d’effectuer un test du paludisme avant de procéder à un don de sang.
- L’utilisation de seringues contaminées, notamment chez les toxicomanes constituent aussi un mode de transmission possible du paludisme.
Le moustique nécessite la présence en simultanée de sang (nourriture), d'eau et de chaleur (reproduction et transmission). Aussi, le paludisme sévit principalement dans les pays à climat chaud et humide.
Les eaux stagnantes et les herbes hautes constituent alors les gîtes de repos et de reproduction.
D’autres modes de transmission de la maladie existent mais restent rares et exceptionnels :
- Le parasite peut traverser la barrière placentaire chez la femme enceinte pour atteindre le fœtus. On parle alors de paludisme congénital.
- La transfusion sanguine peut également transmettre les formes de parasites ; ainsi, il est toujours prudent d’effectuer un test du paludisme avant de procéder à un don de sang.
- L’utilisation de seringues contaminées, notamment chez les toxicomanes constituent aussi un mode de transmission possible du paludisme.
LE PARASITE
Le parasite est un protozoaire appelé Plasmodium. Son cycle dans l’organisme de l’Homme ainsi que dans celui du moustique est complexe, lui permettant ainsi d’échapper facilement au système de défense naturelle de l’organisme.
On distingue essentiellement 4 espèces de Plasmodium. :
- Le Plasmodium falciparum reste le plus fréquent et est responsable de plus de 80% des cas de paludisme sévère dans les pays tropicaux (Afrique, Amérique Latine, Asie),
- Le Plasmodium malariae, est une espèce qui peut séjourner longtemps dans les cellules du foie sous la forme latente. Les accès palustres et les rechutes peuvent alors être périodiques.
- Le Plasmodium ovalae est fréquent en Afrique de l’Ouest mais reste rare dans les autres pays,
- Le Plasmodium vivax.
On distingue essentiellement 4 espèces de Plasmodium. :
- Le Plasmodium falciparum reste le plus fréquent et est responsable de plus de 80% des cas de paludisme sévère dans les pays tropicaux (Afrique, Amérique Latine, Asie),
- Le Plasmodium malariae, est une espèce qui peut séjourner longtemps dans les cellules du foie sous la forme latente. Les accès palustres et les rechutes peuvent alors être périodiques.
- Le Plasmodium ovalae est fréquent en Afrique de l’Ouest mais reste rare dans les autres pays,
- Le Plasmodium vivax.
