Environ 200 mille personnes risquent de se trouver encore dans les camps en 2014, soit 4 ans après le terrible tremblement de terre qui a fait 1, 5 million de sans abris, apprend Alter Presse.

Ces chiffres sont les prévisions fournies dans le dernier bulletin du Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (Ocha) en Haïti.

Le bulletin qui prend en compte la situation humanitaire en août 2013, estime qu’il y a encore 71 mille familles qui vivent dans 352 camps à travers le pays.

Une stratégie des agences humanitaires et du gouvernement consistant à offrir une subvention aux sinistrés en échange de leur retour dans un quartier, et la multiplication des évictions forcées, ont réduit le nombre de camps.

Mais les enjeux humanitaires restent les mêmes, si on en croit le bulletin de l’Ocha qui le reconnait : « trouver des solutions durables pour les déplacés est plus que jamais une priorité ». Il s’agit non seulement d’appuyer le maintien des services de base, se préparer aux urgences et relocaliser les sans-abris de manière adéquate.

Selon Ocha, 73 camps exposés aux aléas environnementaux tels les glissements de terrain et inondations, ont besoin d’être relocalisés.

De plus les expulsions se poursuivent et 24 mille personnes sont ciblées.

La saison cyclonique qui doit s’achever en novembre peut encore réserver des surprises en dépit d’un début plutôt calme.

Ce constat avait été fait par le GSCF lors de sa dernière mission en juin 2013.

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